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Pas Cher Profitant du chaos provoqué par le conflit au Yémen, al-Qaida dans la Péninsule arabique (Aqpa) a attaqué jeudi la prison centrale de Moukalla, dans le sud-est du pays, et libéré plus de 300 détenus dont l'un de ses chefs.
De notre envoyé spécial à Koweït City
Profitant du chaos qui sévit au Yémen où l'Arabie saoudite bombarde les positions des miliciens chiites houthis, al-Qaida dans la Péninsule arabique (Aqpa) a attaqué jeudi la prison centrale de Moukalla, dans le sud-est du pays, et libéré plus de 300 détenus dont l'un de ses chefs, a indiqué une source sécuritaire.
«Un dirigeant d'Aqpa, Khaled Batarfi, détenu depuis plus de quatre ans, figure parmi plus de 300 prisonniers qui ont réussi à s'échapper de la prison centrale de Moukalla», dans la province de Hadramout, attaquée avant l'aube par des combattants du réseau extrémiste, a déclaré à l'AFP cette source.
Attaquer les prisons est une technique éprouvée par la mouvance terroriste qui a réussi à plusieurs reprises dans le passé à organiser de spectaculaires évasions de ses cadres. Durant l'été 2013, Sac a main de nombreux leaders de l'État islamique retrouvèrent la liberté au terme d'une audacieuse attaque contre la prison d'Abou Ghraib en Irak. Au total, 500 prisonniers furent ainsi libérés par d'autres djihadistes, qui n'abandonnent pas leurs «frères» sous les verrous.
Une capacité de nuisance accrue
Mais c'est au Yémen encore, plongé depuis des années dans l'instabilité, que la plus spectaculaire évasion de militants islamistes eut lieu en février 2006 d'une prison de Sanaa, la capitale. A partir de leurs geôles, les détenus creusèrent des jours durant un tunnel de 44 mètres entre leur cellule et une mosquée voisine. Nike
Requin L'opération ne fut possible que grâce à des complicités parmi les gardiens de la prison.
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