Nike Requin Des combattants palestiniens aidés par des rebelles ont délogé jeudi les djihadistes de l'État islamique du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, proche de Damas, qu'ils avaient conquis mercredi. Mais la menace sur Damas grandit.
Asept kilomètres seulement du centre de Damas, le camp de Yarmouk, meurtri par quatre années de guerre, ne sera pas resté longtemps entre les mains des djihadistes de Daech. Mais la menace terroriste sur la capitale syrienne et ses environs n'en reste pas moins réelle.
Jeudi matin, des combattants palestiniens aidés de groupes rebelles syriens ont reconquis les secteurs de Yarmouk dont s'étaient emparés la veille Daech, se rapprochant ainsi pour la première fois de la capitale, toujours solidement gardée par le régime de Bachar el-Assad.
Les djihadistes auraient été repoussés à l'extérieur de ce camp soumis depuis un an à un implacable siège des TN Requin forces loyalistes qui a poussé la population à fuir. Yarmouk, qui abritait 150 000 réfugiés avant la guerre civile en 2011, ne compte plus que 18 000 habitants aujourd'hui.
L'offensive anti-Daech a été conduite par un groupe proche du mouvement islamiste palestinien Hamas, Aknat Beit al-Maqdess. Les affrontements auraient fait une demi-douzaine de tués, parmi les forces anti-Daech.
Daech tisse sa toile
Mercredi, les djihadistes avaient attaqué Yarmouk à partir de Hajr al-Aswad, une banlieue de Damas dans laquelle Daech a pris pied il y a plus d'un an. Après des affrontements avec des miliciens palestiniens hostiles eux aussi au pouvoir syrien, ils avaient réussi à prendre le contrôle des artères principales du camp. Dans sa progression, Daech a bénéficié du ralliement de certains rebelles du Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al Qaida, Nike TN qui dispute aux combattants de l'État islamique la suprématie de l'insurrection anti-Assad.
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