Nicolas Sarkozy Nike Free Run n'en a pas fini avec la justice. Mis en examen pour corruption active?, ?trafic d'influence? et ?violation du secret professionnel? dans l'affaire dite des ?écoutes?, l'ancien président vient de voir ses requêtes en nullité rejetées par la cour d'appel de Paris. Depuis des mois, son entourage pronostiquait pourtant une annulation de la procédure. Peine perdue. La quasi-totalité des interceptions téléphoniques menées sur la fameuse ligne ?Bismuth? sont finalement jugées exploitables par la justice. Et l'instruction des juges Claire Thépaut et Patricia Simon, gelée depuis huit mois, va donc pouvoir reprendre, malgré le pourvoi en cassation des principaux prévenus qui n'est pas suspensif. Les écoutes de Sarkozy validées par la justice Une décision très gênante pour Nicolas Sarkozy, soup?onné d'avoir sollicité le haut magistrat Gilbert Azibert par l'intermédiaire de son avocat, Me Thierry Herzog, pour obtenir des informations confidentielles Nike Requin sur un dossier judiciaire en cours. En échange, l'ex-président avait promis d'intervenir pour permettre au magistrat d'obtenir un poste prestigieux à Monaco. Sur le fond, les conclusions du rapport de l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales étaient formelles : ?Les conversations enregistrées entre Thierry Herzog, Nicolas Sarkozy et Gilbert Azibert sont claires sur leurs intentions, et leurs propos ne suscitent pas d'interrogation quant à leur volonté et leurs attentes […] Ces faits sont constitutifs du trafic d'influence, qui, rappelons-le, prévoient "l'influence réelle ou supposée".? Face à des conclusions aussi accablantes, les avocats de Nicolas Sarkozy n'avaient d'autre choix que de s'en prendre à la procédure elle-même, s'attaquant sans surprise à la légalité des écoutes. Plusieurs arguments de Nike Shox nullité avaient alors été soulevés. Mais la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, présidée par Edith Boizette, a finalement suivi les réquisitions du parquet général, qui avait soutenu la validité de la procédure à l'exception d'une écoute réalisée après l'ouverture de l'information judiciaire. Les faits étant parfaitement caractérisés, Nicolas Sarkozy n'a jamais été aussi proche d'un renvoi en correctionnelle. Une perspective infamante susceptible de freiner sérieusement ses ambitions présidentielles. Dernier rempart, désormais : la Cour de cassation. Si elle est saisie d'une demande d'examen en urgence, la juridiction suprême pourrait rendre sa décision d'ici début juin.
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