Alluvions. Au total, l'enveloppe a été revue <a href="http://www.quelqueskkk.com/"><strong>Tn Pas Cher</strong></a> à la hausse à cinq reprises, la dernière fois de 15,7millions d'euros, fin octobre. Ex-président du conseil général du Rhne, à l'origine du projet, Michel Mercier, assume une partie de ces dérapages : Dès le départ en2001, on savait que le prix annoncé n'était pas le bon. Les estimations avaient été faites sur la base d'un batiment classique, un carré ou un rectangle, mais dès lors qu'on avait choisi un truc à l'architecture déconstruite, on savait que a allait coter plus cher. Ce choix architectural a en effet pesé sur le déroulement des travaux. Le terrain choisi, au confluent du Rhne et de la Sane, est constitué d'alluvions sur plusieurs dizaines de mètres d'épaisseur, rappelle la Canol. Cette fois, Michel Mercier prend ses distances : J'aurais préféré ailleurs mais Raymond Barre [alors maire de Lyon, ndlr] a souhaité qu'on <strong>tn requin bebe</strong> construise là. C'était le plus mauvais endroit possible, car il n'y avait pas de sol, et on savait très bien que a n'irait pas. Il a fallu prendre des mesures adéquates. On a d littéralement construire le terrain.
Le projet architectural retenu, celui du cabinet d'architectes autrichiens Coop Himmelb(l)au, auquel Michel Mercier n'était pas favorable non plus, a compliqué encore la donne. L'édifice imaginé, tout de verre, acier et béton, se compose de trois éléments : le cristal, le nuage et le socle. L'entrée du musée se fait par le cristal, imposante structure de verre donnant accès au nuage, espace de 11 000m2 sur quatre niveaux recouverts de plaques d'inox qui abrite les collections permanentes et temporaires. En dessous, le socle en béton contient deux auditoriums et les espaces techniques du musée. Le cristal qui s'élève du cté de la ville a été conu en tant que forum urbain. Ses formes si claires et faciles à comprendre symbolisent le monde qui nous entoure, explique Coop Himmeulb(l)au. Le nuage, quant à lui, fait référence aux connaissances à venir. C'est un espace mou de courants cachés et d'innombrables passages.
Dès le début du chantier, le projet des architectes autrichiens a posé des difficultés techniques. Ce nuage aérien qui flotte sur trois minuscules poteaux pèse en réalité 20 000tonnes, rappelle la Canol. Les défenseurs du musée des Confluences reconnaissent d'ailleurs des choix architecturaux osés, difficiles à traduire sur un terrain difficile. Bien sr, ce chantier a connu beaucoup de déboires, mais toutes les grandes constructions en connaissent, relativise Michel Mercier. Illustrations : deux ans après le début des travaux, en2006, une filiale du constructeur Fayat a jeté l'éponge, et le chantier a été arrêté dix-huit mois avant que le groupe Vinci ne reprenne le flambeau. Mais les relations entre l'entrepreneur et <strong>air rift femme</strong> le matre d'uvre seront à nouveau mauvaises, et le chantier prendra du retard, rappelle encore la Canol.
Cabossé. Philosophe ou cynique, Michel Mercier voit dans ces retards cumulés des avantages : Comme on a mis beaucoup de temps à faire ce musée, on en a profité pour augmenter les collections. Aujourd'hui, ce gigantesque batiment, mélange d'animal préhistorique et d'engin spatial cabossé, va devoir trouver sa place dans le paysage lyonnais. Les élus locaux voulaient un signal fort pour marquer l'entrée de la ville par le sud. Le musée des Confluences l'est incontestablement, même si son architecture continue de faire débat. Reste que toutes les polémiques ne sont peut-être pas closes. Officiellement, le cot de fonctionnement de cet équipement est estimé à 18millions d'euros par an, mais la Canol juge ce montant très sous-estimé <strong>nike tn bebe</strong> et l'évalue plutt, sur la base de celui du musée du Quai-Branly, à 34millions d'euros par an pour seulement 3millions de recettes de billetterie - le prix de l'entrée sera de 9euros -, ce qui laisserait 27millions à la charge de la collectivité. Et ce, même si certaines parties du musée pourront être privatisées et louées à des entreprises.
Mais la réelle inconnue reste la fréquentation. Environ 500 000visiteurs sont espérés chaque année. Viendront-ils Je voudrais amener à ce musée des gens qui n'y vont jamais, c'est pour cette raison que j'avais choisi comme premier conservateur Michel Cté, du musée de la Civilisation à Québec, qui a la même vocation que le musée des Confluences, et une faon moins classique de montrer les choses que nous, rappelle Michel Mercier. Depuis, Michel Cté a été remplacé par Hélène Lafont-Couturier, <a href="http://www.frkkk.eu/"><strong>Nike Tuned</strong></a> ancienne directrice de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration à Paris et du musée d'Aquitaine. Quels que soient les déboires passés, Michel Mercier se dit certain que le musée des Confluences concourra à ce que Lyon sorte de la catégorie des villes de province et devienne une métropole digne de ce nom. Dans l'entourage du maire de la commune, Gérard Collomb, on estime que le temps des critiques est passé, et que Lyon qui n'avait pas jusque-là de musée de cette envergure dispose désormais d'un outil magnifique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire