vendredi 5 juin 2015

il a toujours refusé d’appréhender la question du déficit de compétitivité

Pour Franois Hollande, il s'agit, à n'en pas douter, d'une volte-face. De diagnostic d'abord, et de politique économique ensuite. Pendant sa campagne, il a toujours refusé d'appréhender la question du déficit de compétitivité, sous l'angle du nike air rift without split toe cot du travail. Six mois plus tard, le couple Hollande-Ayrault choisit d'administrer un choc inédit de20milliards d'euros, sous la forme d'un crédit d'impts indexé sur la masse salariale de toutes les entreprises, pour leur permettre de retrouver des marges (lire pages 4-5). Destin. La situation de notre pays appelle des décisions ambitieuses et courageuses, a déclaré Ayrault depuis Matignon. La France n'est pas condamnée à la spirale du déclin, mais un sursaut national est indispensable pour reprendre en main notre destin. La droite avait claironné un peu vite que le rapport de Louis Gallois, serait enterré sitt publié. Le gouvernement a fait tout le contraire : à l'exception de la recherche sur le gaz de schiste, il a choisi de reprendre une très grande partie des 22mesures du rapport de l'ex-patron d'EADS. D'ailleurs, ce dernier Tn Requin Pas Cher semblait hier parfaitement à l'aise pour confier à Libération que le gouvernement a pris toute la mesure du problème de la compétitivité. Alors qu'il recommandait dans son rapport une baisse des cotisations sociales, Gallois reconnat que le crédit d'impt du gouvernement est à la fois simple, et même plus puissant que ses recommandations. Pour autant, il n'est pas sr que ce blanc-seing d'un grand patron respecté à droite et à gauche suffise à calmer les inquiétudes de la majorité (lire page 3). Car pour financer ce choc, Hollande et Ayrault ont été contraints de briser deux tabous : la TVA et la baisse des dépenses de l'Etat. On se souvient encore de la violence des attaques du candidat socialiste contre la TVA sociale préconisée par Sarkozy, symbole d'une politique injuste et inefficace. En baissant le taux de TVA des produits TN Requin de première nécessité de5,5% à 5% et en limitant la hausse du taux normal à0,4%, le gouvernement espère pouvoir éviter le procès en reniement. Rien n'est moins sr. Il faudra qu'on précise très vite la famille des produits qui seront concernées par la baisse, pour rassurer les Franais modestes, confie-t-on dans l'entourage de Hollande, conscient que la bataille de communication sera décisive. La gauche radicale n'a en tout cas pas attendu de connatre ces modalités pour dénoncer des atteintes au pouvoir d'achat. Souris. L'autre tabou sera autrement plus douloureux, même si plus diffus : 10milliards d'euros de réduction de la dépense publique qui s'ajouteront aux 50milliards déjà décidés jusqu'en2017. Hier, Ayrault s'est donc fait le héraut des réformes structurelles, qu'appelle de ses vux le patronat : Nous réformerons pour zapatillas air rift repenser les modes d'intervention publique et dégager des économies durables et structurelles, a-t-il lancé. Voilà les marchés financiers, le FMI, la Commission européenne rassurés. Reste-t-il quelque chose de gauche dans cette politique Oui, a pris la peine de déclarer le Premier ministre. Et son entourage de rappeler que cet effort historique en faveur de la compétitivité s'inscrit après un budget qui a en priorité mis à contribution les grandes entreprises et les Franais les plus aisés (10milliards d'euros chacun). Surtout, l'exécutif fait un double pari : économique et politique. Avec une hausse de la TVA qui n'entrera en vigueur qu'en2014, il cherche à sauver cote que cote la toute petite croissance de2013, en préservant le pouvoir d'achat et en relanant l'investissement des entreprises dès2013. Il y a là un trou de souris. Mais air max 90 pas cher pour ado,air max 90 femme noir,nike air max zebra print il existe. Si un tel plan ne produit pas d'effet sur la croissance, alors je ne sais pas ce qu'il faut faire, avoue un proche collaborateur du Premier ministre. L'autre pari est politique. A court terme, Franois Hollande ne doit pas en attendre grand-chose : pour la droite, ce ne sera jamais assez et, pour la majorité, il y a matière à mauvaises humeurs et divisions. Les députés socialistes, prêts à user de leur droit d'amendement, peuvent se demander pourquoi ce chèque de 20milliards aux entreprises n'est soumis à aucune condition et contrepartie. A l'Elysée, on assure que la balle est maintenant dans le camp du patronat. Et on croise les doigts : si à la fin de l'année, ce pacte a aidé les organisations syndicales à trouver un compromis historique sur la sécurisation de l'emploi, alors le hollandisme aura marqué ses premiers points.


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